Grâce à la sélection l’horizon betteravier s’éclaircit. Après de grands progrès génétiques sur la cercosporiose les premières solutions pour les autres maladies se dessinent.
Non recours aux herbicides
Le programme fédéral « Non recours aux herbicides » permet l’application d’herbicides sur toute la surface jusqu’au stade 4 feuilles. Passé ce stade, les interventions chimiques ne peuvent se faire qu’en localisé. Il est important de rappeler que l’utilisation de glyphosate est interdite dès la récolte du précédent jusqu’à la récolte de la betterave.
Lutte contre le puceron vert
L’année 2023 marque le début de la mise en œuvre des mesures de la « Trajectoire de réduction des produits phytosanitaires et des éléments nutritifs ». Si de nombreuses exploitations ont adhéré aux différents systèmes de production la branche betteravière s’est battue pour obtenir une nouvelle autorisation de portée générale pour les 3 matières actives utilisées dans la lutte contre le puceron vert. L’acétamipride (divers produits), le spirotétramate (Movento SC) ainsi que la flonicamide (Teppeki) seront donc à nouveau utilisables en 2023. La même réglementation que celle effective en 2022 s’applique, à savoir une application maximale par matière active et par année. Pour la troisième année consécutive le réseau d’observation des pucerons sera mis sur pied en collaboration avec les stations phytosanitaires cantonales et Agroscope. Ce réseau nous permet d’en apprendre plus sur le comportement du puceron vert mais également de cibler au mieux les interventions à l’aide des produits cités ci-dessus.
Réseau observation cercosporiose
Une autre maladie faisant l’objet d’un réseau d’observation est la cercosporiose. Celui-ci est coordonné par la HAFL (Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires). 50 parcelles réparties dans toute la Suisse font l’objet d’un contrôle régulier afin de consolider le calcul d’un outil informatique prévoyant l’apparition de la maladie dans les parcelles afin de débuter la lutte au moment opportun. Toutes les informations sont ensuite transmises via l’application Betaswiss, le site internet du programme ou la presse spécialisée.